Tuesday, October 15, 2013

RamDam FR3 Cite Aubry, Paris 1992.

RAMDAM, FR3, 1992.

Realise par Anne Pastor pour FR3, Le Premier et magistral documentaire sur le Studio Goumen, donnera au lieu son assise et sa reconnaissance definitive dans le monde de la creation et de l'imaginaire. Goumen est ne d'un reve impossible sur les ruines d'une usine de fabrication de meubles appartenant a Melle Septfons. (voire historique). Dans un prochain post je publierais les rushs concerves dans la Cinematheque Tarkus, mais pour le moment regal de quelques minutes.





Sunday, October 13, 2013

BONOBO TOUR LILA 1995

BONOBO tour LilaFichette 1995


Au depart, ce film etait en couleur, puis il a tourne noir et blanc, et puis se sont glissees des images, et puis la nostalgie a commence a fonctionner. Non pas pour vivre dans le souvenir, mais pour maintenir vivante une experience d'etres humains, pour dire on monde que la vie est possible, et au coeur de nos tourments nos reves depassent l'absurde.

Monday, August 26, 2013

LAST' AFFICHETTE

LAST' AFFICHETTE

C'est la derniere affichette, celle de la separation, dans la derniere tournee aux Pays Basque.
Chica avait realise un film sur la Bonobo Tour, Caro et Isa fairont le film de la cassure...le Copi
approche, Etienne n'est plus aux cuisines, j'ai quitte la direction de goumen depuis longtemps...


PHILIBERT

PHILIBERT

Philibert, de son vrai nom Philippe Guillabert, n'a jamais chante dans la Chorale, mais fut un grand nombre d'annees la mascotte, l'ami, le confident, le technicien filmaker de la chorale. Je lui rends ici un grand hommage et une place de choix dans la constellation Lilafichette.



MANU et CHICA

MANU et CHICA



Monday, July 8, 2013

LES AFFICHETTES DE LILA

LES AFFICHETTES DE LILA par Eric DOYE.

Je fais ici un tres grand hommage a Eric Doye, disparu apres la tournee Bonobo.
En effet a la demande du polit bureau et afin de promouvoir le travail de la chorale, on avait demande a Eric de dessiner six couverture pour le Cv dossier de presse.
Il en est sorti un des plus beau travail graphique sur la Chorale, une realisation et une adresse
chromatique, qui donnera l'occasion de quelques affichettes, dont certaines seront utilisees pour 
signaler les minibus sur la tournee Bonobos. Regalons-nous.







Thursday, July 4, 2013

DIGITALES VAGABONDES

DIGITALES VAGABONDES
Les chants du peuple miao, l’une des minorités ethniques les plus répandues en Chine, trouvent leur spécificité accentuée par un ton sans équivalent, l’utilisation d’un falsetto sonore mais restreint et d’un melos aigu mais tendre caractérisé par une structure mélodique claire et complète avec des touches décoratives complexes et détaillées.
Pour atteindre ces chants, voici, dans ce livre sonore, tout ce que nous savons d’un voyage que nous n’avons pas fait, tous les quasi-carnets de route, quasi-hypothèses, quasi-route de la Soie, quasi-savoirs géopolitique, spatio-temporel, quasi-polyphonies à deux, quasi-stratégies botaniques en milieu hostile, quasi-didactitiel de chinois, quasi-relais, devenirs-plantes, sommets non gravis, récits impersonnels, microvoyages dans les friches du 93, sous le périphérique, dans une cascade artificielle, un pigeonnier troglodyte, la brume d’Ikaria, d’Anatolie, réunis ici.


Laurence Hartenstein et Stéphanie Barbarou ne sont pas allée en Chine. Mais elles ont suivi l’histoire, la géographie, la botanique, les grandes lignes de commerce « qui ruine les populations qu’elles traversent » pour arriver à leur « conférence » en cinq « stations ».
Botanique, stratégies, géopolitique, chants, carnets de route, cartographies inventées, invités, nous aident à nous approcher au plus près de cette vraie fiction tout en s’écartant de la nouvelle route de la soie, une route du fret eurasiatique.

Une fiction botanique et géopolitique

Laurence Hartenstein et Stéphanie Barbarou obligent à mettre des guillemets partout, parce qu’elles ne font rien comme tout le monde ; donc, aucune catégorie adéquate. Parce que leur projet est né d’une histoire d’amour - les femmes Miao (minorité de Chine) chantent pour leurs prétendants du sommet des montagnes- , elles se sont prises d’amour pour les Miao, et pour les minorités menacées -même si ce ne sont que des plantes.
Elles chantent, trouvant des sons inouïs, dessinent des cartes de géographie où tout redevient « terra incognita », elles investissent les lieux, parcs, jardins, terrains vagues : vrai voyage, qui ne détruit pas son objet.

KING KONG THEORIE

KING KONG Theorie. 
Virginie Despentes 2006 Grasset ( extraits)


J'aime pas bien Virginie Despentes qui soigne toujours un peu trop l'outrancier
mais il y a des choses qui me font du bien là-dedans en ces temps mortifères,
vous bizotte, lo.( Laurence Haertenstein )







« J’écris de chez les moches, pour les moches, les vielles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché de la bonne meuf. Et je commence par là pour que les choses soient claires : je ne m’excuse de rien, je ne viens pas me plaindre. Je n’échangerais pas ma place contre une autre, parce qu’être Virginie Despentes me semble être une affaire plus intéressante à mener que n’importe quelle autre affaire.


Je trouve ça formidable qu’il y ait aussi des femmes qui aiment séduire, qui sachent séduire, d’autres se faire épouser, des qui sentent le sexe et d’autres le gâteau du goûter des enfants qui sortent de l’école. Formidable qu’il y en ait de très douces, d’autres épanouies dans leur féminité, qu’il y en ait de jeunes, très belles, d’autres coquettes et rayonnantes. Franchement, je suis bien content pour toutes celles à qui les choses telles qu’elles sont conviennent.
C’est dit sans la moindre ironie. Il se trouve simplement que je ne fais pas partie de celles-là. Bien sûr que je n’écrirais pas ce que j’écris si j’étais belle, belle à changer l’attitude de tous les hommes que je croise. C’est en tant que prolotte de la féminité que je parle, que j’ai parlé hier et que je recommence aujourd’hui. Quand j’étais au RMI, je ne ressentais aucune honte à être une exclue, juste de la colère. C’est la même en tant que femme : je ne ressens pas la moindre honte de ne pas être une super bonne meuf. En revanche, je suis verte de rage qu’en tant que fille qui intéresse peu les hommes, on cherche sans cesse à me faire savoir que je ne devrais même pas être là. On a toujours existé. Même s’il n’était pas question de nous dans les romans d’hommes, qui n’imaginent que des femmes avec qui ils voudraient coucher. On a toujours existé, on a jamais parlé. Même aujourd’hui que les femmes publient beaucoup de romans, on rencontre rarement de personnages féminins aux physiques ingrats ou médiocres, inaptes à aimer les hommes ou s’en faire aimer. Au contraire, les héroïnes contemporaines aiment les hommes, les rencontrent facilement, couchent avec eux en deux chapitres, elles jouissent en quatre lignes et elles aiment toutes le sexe. La figure de la looseuse de la féminité m’est plus que sympathique, elle m’est essentielle. Exactement comme la figure du looseur social, économique ou politique. Je préfère ceux qui n’y arrivent pas pour la simple et bonne raison que je n’y arrive pas très bien moi-même. Et que dans l’ensemble l’humour et l’inventivité se situent plutôt de notre côté. Quand on a pas ce qu’il faut pour se la péter, on est souvent plus créatifs.

 Je suis plutôt King Kong que Kate Moss comme fille. Je suis ce genre de femme que l’on épouse pas, avec qui on ne fait pas d’enfant, je parle de ma place de femmes toujours
trop tout ce qu’elle est, trop agressive, trop bruyante, trop grosse, trop brutale, trop hirsute, toujours trop virile, me dit-on. Ce sont pourtant mes qualités viriles qui font de moi autre chose qu’un cas social parmi les autres. Tout ce que j’aime de ma vie, tout ce qui m’a sauvé, je le dois à ma virilité. C’est donc ici en temps que femme inapte à attirer l’attention masculine, à satisfaire le désir masculin, et à me satisfaire d’une place à l’ombre que j’écris. C’est donc d’ici que j’écris, en tant que femme non séduisante, mais ambitieuse, attirée par l’argent que je gagne moi-même, attirée par le pouvoir, de faire et de refuser, attirée par la ville plutôt que par l’intérieur , toujours excitée par les expériences et incapables de me satisfaire du récit qu’on m’en fera. Je m’en tape de mettre la gaule à des hommes qui ne me font pas rêver. Il ne m’est jamais paru flagrant que les filles séduisantes s’éclataient tant que ça. Je me suis toujours sentie moche, je m’en accommode d’autant mieux que ça m’a sauvé d’une vie de merde à me coltiner des mecs gentils qui ne m’auraient jamais emmenée plus loin que la ligne bleue des Vosges. Je suis contente de moi, comme ça, plus désirante que désirable.


 J’écris donc d’ici, de chez les invendues, les tordues, celles qui ont le crâne rasé, celles qui ne savent pas s’habiller, celles qui ont peur de puer, celles qui ont les chicots pourris, celles qui ne savent pas s’y prendre, celles à qui les hommes ne font pas de cadeau, celles qui baiseraient avec n’importe qui voulant bien d’elles, les grosses putes, les petites salopes, les femmes à chattes toujours sèches, celles qui ont des gros bides, celles qui voudraient être des hommes, celles qui se prennent pour des hommes, celles qui rêvent de faire hardeuses, celles qui n’en n’ont rien à foutre des mecs mais que leur copine intéressent, celles qui ont un gros cul, celles qui ont les poils drus et bien noirs et qui ne vont pas se faire épiler, celles qui cassent tout sur leur passage, celles qui n’aiment pas les parfumeries, celles qui se mettent du rouge trop rouge, celles qui sont trop mal foutues pour pouvoir se saper comme des chaudasses mais qui en crèvent d’envies, celles qui veulent porter des fringues d’hommes et la barbe dans la rue, celles qui veulent tout montrer, celles qui sont pudiques par complexe, celles qui ne savent pas dire non, celles qu’on enferme pour les mater, celles qui font peur, celles qui font pitié, celles qui ne font pas envies, celles qui ont la peau flasque, des rides plein la face, celles qui rêvent de se
faire lifter, liposucer, péter le nez pour le refaire mais qui n’ont pas l’argent pour le faire, celles qui ne ressemblent plus à rien, celles qui ne comptent que sur elles mêmes pour se protéger, celles qui ne savent pas être rassurantes, celles qui aiment boire jusqu’à se vautrer par terre dans les bars, celles qui ne savent pas se tenir ; aussi bien et dans la foulée que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne savent pas se battre, ceux qui chialent volontiers, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés, ni agressifs, ceux qui sont craintifs, timides, vulnérables, ceux qui préféreraient s’occuper de la maison plutôt que d’aller travailler, ceux qui sont délicats, chauves, trop pauvres pour plaire, ceux qui ont envie de se faire mettre, ceux qui ne veulent pas que l’on compte sur eux, ceux qui ont peur tout seuls le soir.
Parce que l’idéal de la femme blanche, séduisante mais pas pute, bien mariée mais pas effacée, travaillant mais sans trop réussir, pour ne pas écraser son homme, mince mais pas névrosée par la nourriture, restant indéfiniment jeune sans se faire défigurer par les chirurgiens esthétiques, maman épanouie mais pas accaparée par les couches et les devoirs d’école, bonne maîtresse de maison mais pas bonniche traditionnelle, cultivée mais moins qu’un homme, cette femmes blanche heureuse qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, celle à laquelle on devrait faire l’effort de ressembler, à part qu’elle a l’air de beaucoup s’emmerder pour pas grand chose, de toutes façons je ne l’ai
jamais croisée, nulle part. Je crois bien qu’elle n’existe pas.. »
p 9 à 13

« La maman sait ce qui est bon pour son enfant, on nous le répète sur tous les tons, elle porterait intrinsèquement en elle ce pouvoir stupéfiant. Réplique domestique de ce qui s’organise dans le collectif : l’Etat toujours plus surveillant sait mieux que nous ce que nous devons manger, boire, fumer, ingérer, ce que nous sommes aptes à regarder, lire, comprendre, comment nous devons nous déplacer, dépenser notre argent, nous distraire. Quand Sarkozy réclame la police dans les écoles, ou Royal l’armée dans les quartiers, ça n’est pas une figure virile de la loi qu’ils introduisent chez les enfants, mais la prolongation du pouvoir absolu de la mère. Elle seule sait punir, encadrer, tenir les enfants en état de nourrissage prolongé. Un Etat qui se projette en mère toute puissante est un Etat fascisant. Le citoyen d’une dictature redevient au stade du bébé : langé,nourri et tenu au berceau par une force omniprésente, qui sait tout, qui peut tout, a tous les droits sur lui pour son propre bien... Quand l’inconscient collectif, à travers ces instruments de pouvoir que sont les médias et l’industrie de l’entertainment, survalorise la maternité, ce n’est ni par amour du féminin, ni par bienveillance globale. La mère investie de toutes les vertus, c’est le corps collectif qu’on prépare à la régression fasciste. Le pouvoir qu’un Etat malade octroie est forcément suspect. On entant aujourd’hui les hommes se lamenter de ce que l’émancipation féministe les dévirilisent. Ils regrettent un état antérieur, quand leur force prenait racine dans l’oppression féminine. Ils oublient que cet avantage politique qui leur était donné a toujours eu un coût : les corps des femmes n’appartenaient aux hommes qu’en contrepartie de ce que les corps des hommes appartenaient à la production en temps de paix, à l’Etat en temps de guerre. La confiscation du corps des femmes se produit en même temps que la
confiscation du corps des hommes.. »p 26 à 29

« Il y a eu une révolution féministe. Des paroles se sont articulées,
en dépit de la bienséance, en dépit des hostilités. Et ça continue
d’affluer. Mais, pour l’instant, rien, concernant la masculinité.
Silence épouvanté des petits garçons fragiles. Ca commence à bien
faire. Le sexe prétendument fort, qu’il faut sans cesse protéger,
rassurer, soigner, ménager. Qu’il faut défendre de la vérité. Que les
femmes sont des lascars comme les autres, et les hommes des putes et
des mères, tous dans la même confusion. Il y a des hommes plutôt faits
pour la cueillette, la décoration d’intérieur et les enfants au parc et
des femmes bâties pour aller trépaner le mammouth et faire du bruit et
des embuscades. C’est chacun son terrain. L’éternel féminin est une
énorme plaisanterie. On dirait que la vie des hommes dépend du maintien
du mensonge... femme fatale, bunny girl, infirmière, lolita, pute, mère
bienveillante ou castratrice. Du cinéma, tout ça. Mise en scène des
signes et précisions des costumes. On rassure de quoi, comme ça ? On ne
sait pas exactement ce qu’ils craignent si les archétypes construits de
toutes pièces s’effondrent : les putes sont des individus lambda, les
mères ne sont pas intrinsèquement ni bonnes ni courageuses ni aimantes,
pareil pour les pères, ça dépend des gens, des situations, des moments.
S’affranchir du machisme , ce piège à cons ne rassurant que les
maboules. Admettre qu’on s’en tape de respecter els règles des
répartitions des qualités. Systèmes de mascarades obligatoires. De
quelle autonomie les hommes ont-ils si peur qu’ils continuent de se
taire, de ne rien inventer ? De ne produire aucun discours neuf,
critique, inventif sur leur propre condition ?
A quand l’émancipation masculine ?
( ...) Bien sûr que c’est pénible d’être une femme. Peurs, contraintes,
impératifs de silence, rappels à un ordre qui a fait long feu,
festivals de limitations imbéciles et stériles. Toujours des
étrangères, qui doivent se taper le sale boulot et fournir la matière
première en faisant profil bas... Mais à côté de ce que c’est, être un
homme, ça ressemble à une rigolade... Car finalement, nous ne sommes
pas les plus terrorisées, ni les plus désarmées, ni les plus entravées.
Le sexe de l’endurance, du courage et de la résistance a toujours été
le nôtre. Pas qu’on ait eu le choix, de toute façon.
Le vrai courage. Se confronter avec ce qui est neuf. Possible.
Meilleur. Echec du travail ? Echec de la famille ? Bonnes nouvelles.
Qui remettent en cause, automatiquement la virilité. Autre bonne
nouvelle. On en a soupé, de ces conneries.
Le féminisme est une révolution, pas un réaménagement des consignes
marketing pas une vague promotion de la fellation ou de l’échangisme,
il n’est pas seulement question d’améliorer les salaires d’appoint. Le
féminisme est une aventure collective pour les femmes, pour les hommes
et pour les autres. Une révolution bien en marche. Une vision du monde,
un choix. Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes
aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air. »
P 151 à 155

Virginie Despentes, King Kong Théorie.


Laurence hartenstein  a Jacques Fhima le 9 decembre 2008.

Monday, July 1, 2013

ETIENNE POMMERET

ETIENNE POMMERET

Forme au Conservatoire de Region de Lille, puis au Conservatoir National superieur d'Art Dramatique de Paris, Etienne Pommeret est metteur en scene et comedien.Il a ete egalement responsable de la section Jeu a l'ecole du Theatre National de Strasbourg pendant deux saisons (1998-2000)



JEU
Comme comédien, il a joué avec Claude Régy, Daniel Mesguich, Renaud Mouillac, Thierry Bédard, Hélène Alexandridis, Jean-François Peyret, Sophie Loucachevski, etc... Il met en scene: Joseph Roth, Georges Buchner, Berthold Brecht, Mark Twain. Il a recemment mis en scene Franck Mc Guinness et Philippe Minyana.

MUSIQUE et FETES
Il a participe a l'aventure de la Chorale LilaFichette
Il a par ailleurs organisé bon nombre de manifestations festives au cours de ces dix dernières années avec La Chorale Lila Fichette et La Belle Equipe, regroupements de comédiens, chanteurs, musiciens : il a organisé les expo-pinard, les Cabarets d'été, les Cabarets d'hiver, les radio-crochets, l'Hydropathe (cabaret géant), les cabarets enfants, les bals, le marché aux chansons de Lila Fichette (sur les places de villages du pays Basque).
A la rentrée 2000, Etienne Pommeret a organisé la présentation de saison du Théâtre de la Cité Internationale, grande fête théâtrale restée dans les mémoires.

En 2002 il cree "Ce siecle avait deux ans", pour l'inauguration du bicentenaire de Victor Hugo.






PIERROT ZAOUI

  • PIERROT ZAOUI

    Formation
Chant - Chorale Lila Fichette
1985-87 Cours d'expression théâtrale Radka Riaskova
1983-85 Cours Florent
Licence d'Études Théâtrales - Université Paris X
  • Cinéma
Musée haut, musée bas - Jean-Michel Ribes Les parrains - Frédéric Forestier Le boulet - Alain Berberian Le regard - Nour-Eddine Lakhmari Présence féminine - Eric Rochant Destins animés - Caroline Chomicki
  • Télévision
P.J. - Claire De La Rochefoucauld Un mystère de trop - Olivier Guignard Avocats et associés - Patrice Martineau P.J. - Gérard Vergez Central nuit - Didier Delaitre Les mômes - Patrick Wolson
  • Courts-métrages
Root Land - Pascal Drapier Recto-verso - Lionel Girard Le cri - Laurent Firode Une chance - Philippe Pioline
  • Théâtre
2009-2010 La serva amorosa (Goldoni), m.e.s. Christophe Lidon
2004-2005 Le cabaret de Clémentine Célarié, m.e.s. Clémentine Célarié
2001-02-03 Madame sans gène (Victorien Sardou/Pierre Laville), m.e.s. Alain Sachs
Un fil à la patte (Georges Feydeau ), m.e.s. Alain Sachs Cabarret, m.e.s. Etienne Pommeret La mouette (Anton Tchékov ), m.e.s. Christophe Lidon La photo de papa (S. Wojtowicz ), m.e.s. Panchika Velez Les troyennes (Euripide ), m.e.s. Danièle Chinski Nous, les héros (J. L Lagarce), m.e.s. François Rancillac L'echo de l'égo (Lila Fichette) L'inventeur mirobolant (O. Dutaillis ), m.e.s. Micheline Uzan Nuits d'amour éphémère (P. Pedrero ), m.e.s. Panchika Velez La femme offensée (J. Vanbrugh ), m.e.s. D. Chinski Voyage autour de ma flandre (M. de Ghelderode ), m.e.s. JF. Tracq Vive les gueux (anonyme du Moyen Age ), m.e.s. JF. Tracq Le marchand de Venise (W. Shakespeare ) , m.e.s. A. Diaz-Florian Tamerlan (C. Marlowe), m.e.s. A. Diaz-Florian Vol au dessus d'un nid de coucou (K. Kesey ), m.e.s. JF. Tracq L'idiote (M. Achard ), m.e.s. JF. Tracq

STEPHANIE BARBAROU

Stéphanie Barbarou, création musicale, arrangements vocaux Stéphanie BarbarouAprés le conservatoire de Toulouse , S. Barbarou fait partie, comme comédienne, de la compagnie de rue l’Arche de Noé dirigée par G.Lagnel (8 créations tournées en France, Espagne, Allemagne, Portugal et Mexique). Elle chante et joue dans les spectacles de J.J.Mateu, D.Herbet, T.Mercier, V.Jallais, B.Nagy, E.Pommeret, A.Sanchez, L.Ogée,  N.Bensard ainsi qu’avec la chorale Lila Fichette.
Elle dirige une chorale et intervient comme chef de chœur dans des ateliers scolaires et amateurs.
Elle compose les musiques des spectacles de E.Pommeret, J.J.Mateu, E.Bergeonneau, R.Mitou, M.Suzanne, la Cie les Ben arts, la Ni Cie, Bim Bom théâtre et le collectif Si Camille, les bandes sons des film des L.Hartenstein ainsi que pour un court-métrage d’A.Guiraudie
Elle fonde, avec L.Hartenstein, la compagnie Station MîAO et travaille, depuis 5 ans, à l’élaboration et à la réalisation des spectacles. (3 créations pluridisciplinaires).

Sunday, June 30, 2013

Nathalie BENSART. "La Rousse"

Nathalie BENSART : "La Rousse"




En 1986, Nathalie Bensard, Aïda Sanchez et Brigitte Monseur créent l’association « Deux qui + est » et montent deux spectacles ensemble : "PIANO PANIER" au Palais des Glaces, Confluences, Avignon OFF et en Tournée "LE BECAUSE DU WHY" Théâtre Ouvert
Elles collaborent également avec des plasticiens, des acteurs et des musiciens et décident de monter la Chorale "Lila Fichette" en 1991. La chorale "Lila Fichette" chante aux: - FESTIVALS : Marseille, les Jeudis du port à Brest, St Gaudens, Aurillac, Avignon, Suresnes, Noisy-le Sec, Saint-Denis etc...
- THÉÂTRES : Théâtre de l’Odéon, Théâtre Paris-Villette, TGP à St Denis, Théâtre de la Bastille, Théâtre de la Cité Internationale, Cité de la Musique, Combs-la-Ville, Nancy, Bordeaux, Uzès, Théâtre de la Cité à Toulouse, à la Ferme du Buisson, Centre d’Art et de Plaisanterie et s’organise des tournées en France.


 Dans la cours a Goumen, Portes Ouvertes 1993, Zer, Marchand, Nath, Winter Et Tiri Lesouef....


En 1995, deux spectacles sont en projet parallèlement : -"LES QUATRE JUMELLES" de Copi mis en musique par Aïda Sanchez. - "TROUBLE" écrit et mis en scène par Nathalie Bensard. "TROUBLE" se joue au Théâtre de la Cité Internationale et au Théâtre Edwige Feuillère à Vesoul. Nathalie Bensard crée l’association La Rousse et Aïda Sanchez, l’association Lala Farcette, pour que chaque projet puisse voir le jour.
Depuis l’an 2000, Nathalie Bensard a mis en scène et co-écrit "GEORGE"avec et par Laura Benson, qui s’est joué au Festival d’Avignon, au Théâtre du Marais à Paris, au Petit Hébertot à Paris, puis en tournée.
En 2004-2005, elle monte « SACRÉ SILENCE » de Phillipe Dorin au Théâtre de la Balinière à Rezé , à l’Athénor à St Nazaire et au TEP à Paris. Le spectacle a tourné durant la saison 2005-2006 pour 80 représentations et tournera encore en 2006-2007.
En 2005-2006, « DANS MA MAISON DE PAPIER, J’AI DES POEMES SUR LE FEU » de Philippe Dorin est créé au Théâtre de la Balinière à Rezé. Il est repris dans le cadre du Festival THEATR’ENFANTS et Tout Public à Avignon-Monclar en juillet 2006. Pour la suite suivez le Net.


  Nathalie, Jean Bi, Marie No, Ficelle et zer a la tambouille pour le Boucan, pendant que Nath rearme sa petite Fuji Super 8.....les petits films magiques et merveilleux !!!!       
(a suivre)






Friday, June 28, 2013

LILAFICHETTE POUR LE PLAISIR

LILA FICHETTE POUR LE PLAISIR

La chorale Lila Fichette était animée par la très dynamique et éclectique Aïda. Cette trentaine de chanteurs amateurs s'etait amicalement jointe aux deux cents voix faisant partie du Grand Choeur de Bernard Lubat. C'etait un dimanche sur la grande scène, après Carole Laure, mais aussi tout au long de la Fête et dans tous les stands qui le désiraient, aux quatre coins du parc de La Courneuve... et de la France.
«Nous existons depuis deux ans, expliquait Aïda. Moi, je suis dans le métier depuis huit ans et je suis la seule à gagner un peu d'argent dans cette histoire. Les autres font tous autre chose. Il y a des comédiens, comme ma copine Isabelle Maltese (vue dans un film de Gérard Mordillat, NDLR), des infirmiers, des instits, des musicos ou des gars de la pub, etc. En tout cas, ce sont tous mes potes! Au début, nous étions quinze, maintenant on est le double»... Avec «l'Echo Râleur» (plus médiatisé), Lila Fichette était la chorale populaire la plus vivante de Paris. Son repère était situé au studio Goumen, au coeur de la cité Aubry (20e arrondissement), près d'un chouette petit bistrot à l'ambiance «rock-parigote», nommé Le Piston-Pélican, lequel longeait la rue de Bagnolet. «Dans ce lieu monté en association, il y avait des cours de théâtre, des tournages de films, des montages de décors, une boîte de production, etc. On se batait pour empêcher sa fermeture. La plupart du temps, nous chantons dans la rue, dans des maisons de retraite - voire un mouroir, récemment - ou dans les squares et kiosques pendant la Fête de la musique.»
Aïda touche un peu à tout. Elle chante donc, compose et joue du piano. D'où le nom de son premier spectacle intitulé «Piano-Panier»... «Lila Fichette, c'est une chorale pour le plaisir, continue-t-elle. L'hiver on répète, l'été, nous sortons pour chanter. Rien que pour le plaisir... Un film de Jacques Vincey appelé «C'est le printemps» retrace notre travail. Nous avons aussi été sélectionnés pour le Festival de Meudon. Nous chantons en direct pendant la diffusion du film. Les chansons sont des compositions de membres de la chorale. Tout le monde est heureux de chanter à la Fête de l'Huma.  Je travaille souvent avec des villes communistes, notamment à Malakoff, où on peut faire du bon boulot. On nous accorde tout ce qu'on veut pour les enfants. Chanter à la Fête, c'est vraiment super. On est contents de mêler notre énergie à Bernard Lubat, André Minvielle et nos «collègues» gascons.» Il en faudra, de l'énergie, pour chanter sans micro, à pleine voix, à pleins poumons, du fond du Grand Choeur rural-urbain...

Article paru dans le journal L'Humanite en date du 12 septembre 1992.



Des regards en direction de la scene, un pote a Lubat, Le rire d'Aida, l'inquietude d'Aurelia et la houpette de Nadia Bouaroua .



Anne-Claire, la fille la plus belle de la Terre.




On m'avait dit, il faut un etendart pour la Chorale Lilafichette, j'avais cette piece de tissus dans un coin du Goumen, fond Noir , Etoiles bleues. J 'utiliserais la meme piece pour un Radio crochet, et plus tard pour un pantalon de clown.


 Winter, Jacques Vincey et l'incontournable Etienne, Les Smarts Boys


 Detente avec Caro, Chica, Ficelle, Aurelia et Franck.


 Ca bouge sur la scene, un peu de confusion avec Bernard Lubat sur son Piano, et nous tous a faire du Bach et du Gascon....


 Nadia a la clope et le beau gitan Francky...mais qu'est-ce que farfouille Bribri ?

 Comme dab Marchand joue les crooners, et Aurelia dans une noble attitude me fait penser a Maya Deren, egerie de David Lynch.


 Rien ne peu remplacer les facetie de Reginald, qui deviendra plus tard le Gourou Chiant. De dos c'est sans me tromper Pierrot !


 Encore Beaux ?

 On avait un texte et un sac plastique dans la poche pour faire la pluie......






Chanter dans la chorale de Lila Fichette c’est déjà le début d’une histoire. Dans la voix de chacun il y a quelque chose que se raconte individuellement. La sensualité que sa voix se mêle à d’autres voix, quand ça fonctionne c’est exceptionnel.

Mais il arrive aussi que ça ne fonctionne plus et là c’est la débandade. Quand deux choristes décident de filmer ces accords et ces désaccords, l’intrusion de leur caméra au sein du chœur révèle d’autres voix et c’est une nouvelle histoire qui commence.

« Un air dans la tête » est la représentation haute en couleurs de l’aventure humaine qui se joue dans et autour de cette chorale. Si les concerts de Lila Fichette sont un spectacle, la vie du groupe est également un spectacle à part entière. Cette tentative d’une micro-société visant à expérimenter de nouvelles façons de vivre mieux ensemble, en remettant en cause certains modes de fonctionnement, est une expérience singulière qui renvoie à notre société tout entière.



Hier, je passais devant l'école de mes filles et j'avisais une affichette.

A propos (disgression), vous connaissez cette chorale qui chantait a capella tout un répertoire divers et varié et assez génial et qui s'appelait Lila Fichette. Mais si, il y a même eu un documentaire tourné sur eux. Enfin, quand moi je l'ai rencontrée, nous soutenions les Maliens de Vincennes. Je vous parle d'un temps que les moins de vingt devraient connaître, même s'ils ne s'en souviennent pas. Il y a des choses qu'il ne faut pas oublier. C'est avant l'église Saint-Bernard. Au début des années quatre-vingt-dix. Mitterrand était président, Bérégovoy premier Ministre, et Chirac maire de Paris… Et déjà, on entendait parler de familles logées dans des endroits insalubres, expulsées, mises à la rue. Ceux-là avaient décidé de camper sur l'esplanade du chateau de Vincennes. J'ai passé plusieurs soirée avec eux. Et un soir, donc, la chorale Lila Fichette est venu donner un petit récital.

Tout le monde (enfin, parmi les spectateurs, parce que parmi les membres du groupe, je pense qu'ils savaient) pensait que ce nom venait de la l'animatrice du groupe, une petite femme dynamique et qui sautait et dansait en dirigeant sa petite chorale (ils n'étaient pas tous là). En fait non. Elle ne s'appelait pas Lila, mais Aïda. Le nom du groupe venait d'un jeu de mot amusant. Avant ,la chorale avait un autre nom et se donnait en spectacle dans des bars et des bistros divers. Les nouveaux arrivants écoutaient, trouvaient ça bien et demandaient à leurs voisins : « C'est qui, comment ils s'appellent. » Et les autres de répondre :
– Eh bien, lis l'affichette…»
J'ai toujours adoré cette histoire.